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Priver les djihadistes de liberté c'est reprendre la nôtre

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« Djihad : ces milliers de revenants d'Irak et de Syrie qui inquiètent l'Europe… » • article Le Figaro du 16 août 2017 /DR

Plus de 5.000 Européens ont rejoint Daech entre 2011 et 2016. Un rapport remis à l'Union européenne estime que 1.200 à 3.000 pourraient revenir. La France n'est pas la seule à se poser la question de ces returnees, hommes mais aussi femmes et enfants de retour de la zone syro-irakienne. Des « revenants », dont faisaient partie Abdelhamid Abaaoud et plusieurs autres terroristes du 13 novembre 2015, qui n'ont pas fini de hanter le continent…

Confronté au défi sécuritaire de nous protéger de ces fanatiques de retour d'Irak ou de Syrie avec la ferme intention d'importer en France et en Europe leur "djihad", que va annoncer l'Éxécutif au lendemain des attentats islamistes qui ont frappé la Catalogne 🇪🇸 ? Un signalement ? Une fiche S ? Un bracelet électronique (comme à Saint-Étienne du Rouvray) ? La police de la sécurité du quotidien ? La fin de l'État d'urgence ?…

De « loups-solitaires » à terrorisme « low-cost »… Nos vies elles ne le sont pas, « low-cost ». Des décisions inédites s’imposent face au totalitarisme islamiste.

Arrêtons avec l'angélisme béat, seule solution pour apporter un début de réponse à la menace sourde et aveugle qu'ils représentent, les isoler dans des centres de rétention antiterroristes dédiés. Ce n'est pas impossible, ça se décide. Pas avec des larmes, des bougies et des fleurs, des marches, encore moins en illuminant ou en éteignant la Tour Eiffel, mais avec une véritable prise de conscience et du courage politique.

Par la même occasion, allons plus loin… avec l'expulsion immédiate vers leur pays d'origine des étrangers convaincus de radicalisation ou d'entretenir un lien avec une mouvance terroriste.

La démocratie, les Droits de l'Homme et du Citoyen, n'obligent pas la faiblesse. Et la 1ère de nos libertés – individuelle comme collective – c'est de vivre en sécurité. Priver les djihadistes de liberté, c'est aussi reprendre la nôtre.

Arrêtons d'obtempérer aux injonctions moralisatrices du "politiquement correct" dès lors qu’il s’agit de barbares qui ôtent la vie de jeunes enfants innocents. Car au final, c'est notre dignité que nous perdrions de ne pas avoir su les protéger...

Négation de réalité et demi-mesure au sommet de l'État

Alors que Daesh a revendiqué l'attentat de Barcelone, le Chef de l'Etat le qualifie de : "tragique attaque..." ou comment refuser de prendre la mesure de la réalité de la situation, de nommer l'ennemi, tout en le connaissant  terrorisme islamiste.

Quand au Ministre de l'Intérieur voici l'étendue de sa riposte sécuritaire au lendemain du drame… De qui se moque-t-on ?