Entre le coup d’État social dénoncé par l’Extrême-Gauche, Jean-Luc Mélenchon en tête, les postures rétrogrades de certains syndicats et l’angélisme béat pro-Macron, il y a un juste milieu.
Objectivement, la Loi Travail ou plus exactement la révision du Code du Travail œuvre dans le bon sens. Il n’y a pas de quoi s’y opposer avec véhémence mais il n’y a pas non plus de quoi s’ébahir.
Certes, cela constitue une étape préalable indispensable mais ce n’est pas elle qui parviendra à doper la croissance et inverser la courbe du chômage de masse en France.
Pas de quoi s'opposer, la #LoiTravail va dans le bon sens. Mais pas de quoi s'ébahir non plus… L'essentiel reste à faire #Manif12Septembre https://t.co/T98sWUOoot
— Christophe Chalier (@ChrisChalier) 12 septembre 2017
L’essentiel reste à faire, au Gouvernement d'aller plus en avant pour lutter contre les deux principaux freins à la croissance et l’emploi dans notre pays : le niveau dissuasif des cotisations sociales et la complexité administrative à laquelle chaque « animateur du tissu économique » s’est un jour retrouvé confronté.
![]() |
Tant que l'on ne s'attaquera pas réellement à ces inhibiteurs de confiance on ne relancera pas le moteur économique de notre pays | ![]() |
Tant que l'on ne s'attaquera pas réellement à ces inhibiteurs de confiance on ne donnera pas les moyens aux forces-vives de notre pays, qui vont de l’artisan au patron de PME/PMI, en passant par le commerçant jusqu’aux professions libérales, de relancer le moteur économique français.
Diminuons les charges qui pèsent sur le travail, simplifions la vie des entreprises en sortant des carcans administratifs et des effets de seuils afin d’encourager la compétitivité et dynamiser l’énergie entrepreneuriale.